Il y a là un état de conscience modifiée, une perception inhabituelle de l’espace-temps assurément. Nous pourrions dire une expansion de conscience dans le sens de percevoir au-delà des sens. C’est être interconnecté avec l’ensemble des dimensions visibles et invisibles.

Les « souvenirs » d’autres vies arrivent souvent en vrac, comme un téléchargement. Et toutes les données sont là… les images, les sentiments, les émotions, tout se manifeste en une fraction de seconde, toute la connaissance émerge. Cela se produit quand je revis une situation identique, ou que l’autre refait le même geste, que le geste ancien de cette autre vie… 

Parfois, c’est comme un puzzle : un élément se dévoile ici, puis un souvenir différent à un autre moment. Tout prend alors forme, tout s’emboîte parfaitement jusqu’à présenter le tableau parfait. 

la réincarnation-série romans Immortelle

Parfois, j’entends un nom, comme dans « Hortense », un nom qui se répète dans ma tête et le voile se déchire et je sais…

Pourtant écrire ces expériences peu ordinaires ne m’est venu que des années plus tard… Un jour, en voiture, de troublantes images envahirent à nouveau mon esprit : celles d’une vague immense qui s’avançait vers moi et m’emportait. Je revécus ma disparition d’alors, sur cette île que j’avais tant aimée : L’Atlantide. C’est ainsi que naquit mon premier texte Atlantide, mon amour ; puis telle une floraison, d’autres virent le jour… Je décidai alors de raconter toutes mes expériences vécues dans d’autres corps et sous d’autres visages…

Par moment, j’entendais – aujourd’hui, on dit canaliser – et j’écrivais sous la dictée d’Êtres que je percevais depuis les plans de lumière. J’expérimentais aussi une merveilleuse rencontre avec l’énergie de Mozart.

Un jour, je commençai l’histoire d’Éléonore, une de mes incarnations de cette fin de dix-neuvième siècle, et le récit ne s’arrêta pas. J’eus idée par un subterfuge que je ne dévoilerai pas, d’y inclure tous les contes de mes vies passées.

Pourtant, je ne saurais affirmer que c’est moi et non elle qui s’exprime dans ce roman ; car je le reçois sous sa dictée, je le vois par ses yeux et je le vis avec elle dans un émerveillement que je vous souhaite de ressentir.